LA SALADE

Ô la salade

Quelle merveille des merveilles

Avec ses robes dressés dans le soleil

Belles sans saison

Belle sans raison

A la porté du monde entier

Pas pour autant des communs

On l’aime frisée on l’aime romaine

On l’aime en feuilles de chêne

De la nordique iceberg

A la Lola la blonde

La batavia craquante

De ses plaisirs touts ronds

Mais aussi en feuillages


Nobles et sauvages

La plus parfumée, celle qui pique

Celle qui ne nous lassera jamais

J’appelle à la barre

La reine des reines barbares

Sauvage et souveraine

Requette savoureuse

La reine non prétentieuse

Des mauvaises herbes comme

Tout ce qu’est bon persisterons

En dehors et dans le temps

Dès montagnes italiennes jusqu'aux vallées des thraces

Elle sera jugée d’être coriace et d’être semer partout

Quelques feuilles suffisent pour

La pointe originale et jamais finale.

Salades ô salades merci de vous couchez dans nos assiettes

Des siècles durant

Entre nous rien ne change on vous aime toujours autant




30 novembre 2011

LE CONSTAT

Je suis mitée,
Dans mes couleurs les plus radieuses
Les mites se sont logées
Je fis trouée
Dans les endroits les moins suspects
Les mites s’étaient cachées
Je fus attaquée, et puis mangé.
Heureusement pas toute
Toujours vivante endolorie
Par les pièces manquantes
Je me suis dit : le mal c’est fait
Un regard encadré dans un trou
Fera plus drôle qu’un regard
Au fond d’un trou
De l’autre côté du miroir
Voila la fine fin de l’histoire

LA SUBTILITE

Une merveille éparpillée
Sur un corps prit en
Flagrant délit.
Et puis

Et puis
Tout doucement il s’en fuit

TROUVEZ A CHERCHER

QUI CHERCHE PROUVE

L’AGE des AGES

Ou l’âge de touts les âges

J'ai un gros bobo sur le pouce

Ne susses pas ton pouce

C’est l’arthrose qui pousse

J’ai un gros bobo sur la hanche
Qui se déhanche
Reste tranquille (immobile) un peu accroupi
Laisse la douleur partir ou tant pis

Si tu restes seul
Tiennes ta canne à l’abri
Du feu qui luit

J’ai un gros bobo à la tête

Frappes trois coups sur ta tête et

Rentre te cacher
Elle est vide, il n’y a pas de danger
Le rideau ne se lève pas
La ferraille c’est rouillée
Fais attention avant de te coucher
Lavé, parfumes ta boucle
Si fin s'en suit soit prêt et bien drapé
Pour l’habillage de l’heure dernier
Oublis pas la cerise

Une voix sourde venue de nulle part demande
A qui le tour, s’il vous plait ?
Une fois de plus ne bouges plus
Restes en arrière vers la fin et
Fais le sourd
Prends la sortis de secours
Exceptions à la règle de la vie
Foncez, foncez au tout début et
Puis vers la fin rester a l'abri
La règle d’or, pleine de sens, sacrément bon
Mais surtout à ne pas appliquer trop tôt
Au risque d’être pousser hors  jeu

Quitte avant 
Pour faire de la place et « rire » derrière le rideau

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