lundi 17 mars 2008

PETITE MUSIQUE DE NUIT



Quand mon tambour joue en moi
Il pleut des Magritte
Je bois du vin à l’hydromel
La fumée sorte de la trompe d’un éléphant
Qui a l'air d’un enfant
Et qui porte sur son dos
Un précieux cadeau :
Mon âme

Quand ton tambour joue en moi
Je glisse sur les chutes de Niagara
Illuminée par mille soleils africains.
De cette aurore
Couleurs d’ébène s’écoule de l’or
Sur ma peau, sur le bouts de mes doigts
Sur ma bouche qui dit mais ne le sais pas
Gracia Plena

Je vie et je meurs
Je ris et je pleure
De milles mensonges qui éclorent
Je ne sais pas de quoi
Je ne sais pas pourquoi
Et je parle encor
Comme une farandole
Grêle, frêle
Ciel de nuit
Jour, et nuit
Lune, Neptune
Rafale d’un saxophone bleu
Être bête, sans prophète
Sauf un. L’être.
Leonard Cohen, - peut être





1 commentaire:

Anonyme a dit…

Texte bien écrit, j'aime beaucoup notamment la fin ! A bientôt !

Chris